Une consultation préopératoire avec un médecin anesthésiste-réanimateur est obligatoire. Ce médecin vous expliquera, lors de cette consultation, les modalités et les choix possibles d’anesthésie adaptée à la chirurgie et à vos problèmes de santé. Il fera également le point sur vos traitements médicamenteux.
De nouveaux traitements pourront être mis en place, que cela soit avant ou après l’intervention. Les plus fréquemment utilisés sont des anticoagulants, des antibiotiques, des antalgiques, des anti-inflammatoires…
Ils comportent bien sûr des risques spécifiques. L’anesthésie opératoire est le plus souvent loco-régionale (anesthésie englobant un segment de membre, de la jambe aux orteils) car c’est l’anesthésie la moins dangereuse et elle permet dans un grand nombre de cas d’avoir une action antidouleur extrêmement intéressante qui diminue la prise de médicament. Une transfusion sanguine est exceptionnelle dans ce type de chirurgie où le saignement est très limité.

Installation
Au bloc opératoire, vous serez installé le plus souvent à plat ventre. Les incisions sont généralement minimes. Le recours à un garrot est habituel, pour interrompre temporairement l’arrivée de sang au niveau de la zone opératoire. Celui-ci peut être mis en place au niveau de la cuisse ou de la jambe. Lors de votre passage au bloc opératoire, ne vous étonnez pas si l’on vous demande plusieurs fois votre identité, le côté à opérer (à votre arrivée, lors de votre installation…) : c’est une procédure obligatoire pour tous les patients.
La fermeture
Les incisions est généralement fermé par des agrafes ou du fil qu’il faut enlever par la suite. Il est très important de faire les pansements avec précaution et de signaler toute souffrance de la cicatrice. Il est important d’enlever les agrafes ou les fils le plus vite possible.
La durée de l’intervention
L’intervention dure environ 45 mn.
Sauf cas exceptionnel, la chirurgie se déroule en ambulatoire. Vous pouvez donc regagner votre domicile le soir même.
Transfusion ?
Aucune transfusion n’est nécessaire par la suite lorsque la chirurgie de l’enthésopathie calcifiante est un geste isolé.