ARTHROSE SECONDAIRE
Des douleurs peuvent perdurer du fait de l’existence de lésions cartilagineuses entrainant progressivement une arthrose de la cheville.
LA RAIDEUR
Après une fracture articulaire, l’enraidissement de l’articulation est fréquent. Cela peut nécessiter une prise en charge de kinésithérapie, voire une intervention chirurgicale pour « libérer » l’articulation.
DOULEUR CHRONIQUE ET ALGODYSTROPHIE
(ou syndrome douloureux régional)
Toute prise en charge médicale ou chirurgicale dans le cadre de phénomènes douloureux, peut de manière aléatoire et imprévisible voir persister les phénomènes douloureux ou même en renforcer d’autres.
Ces phénomènes douloureux chroniques peuvent s’installer dans le temps sous la forme de douleur complexe et régionale, pouvant évoluer de nombreux mois, laissant parfois persister des séquelles trophiques ou articulaires.
INFECTION
Malgré toutes les précautions de désinfection et de préparation cutanée, toute incision chirurgicale expose à un risque de contamination microbienne qui peut être responsable d’une infection. Ces infections peuvent se déclarer de manière précoce ou beaucoup plus tardive. Elles nécessitent souvent la mise en place d’antibiotiques, peuvent nécessiter des ré- interventions chirurgicales et être à l’origine de séquelles douloureuses ou fonctionnelles.
Certains facteurs comme le diabète, le tabagisme ou des immunodépressions (corticoïdes…), peuvent favoriser cette complication.
Les lésions de la peau suite au traumatisme, que ce soit une contusion ou une perte de substance, sont des facteurs favorisants à une infection du fait de l’exposition initiale de la fracture.
TROUBLES CICATRICIELS
Malgré tout le soin porté par votre chirurgien à la plaie opératoire et les soins infirmiers, il peut exister des troubles de cicatrisation, parfois favorisés par la contusion cutanée initiale, par une pathologie générale ou locale telle que le diabète ou les insuffisances circulatoires par exemple.
L’existence d’une plaie initiale lors de la fracture peut entrainer des troubles de cicatrisations. On peut ainsi retrouver un retard ou un trouble de cicatrisation pouvant aller de la cicatrice disgracieuse à la désunion ou à la nécrose cutanée. Ces troubles cicatriciels peuvent également favoriser l’infection.
Lors d’une chirurgie du tendon d’Achille, une cicatrisation en allongement peut survenir, pouvant entraîner une perte de force des muscles du mollet et une diminution de la flexion plantaire active de la cheville.
L’INTOXICATION TABAGIQUE
L’intoxication tabagique est un facteur de risque important pour la chirurgie de la cheville, favorisant notamment les troubles cicatriciels, les infections et les complications thromboemboliques, ainsi que des problèmes de consolidation osseuse.
L’arrêt complet du tabac est recommandé au moins 6 semaines après l’opération et au mieux jusqu’à la consolidation de la fracture (En cas de besoin, n’hésitez pas à vous faire aider par votre médecin traitant).