Un pied à arche élevée (voute plantaire très marquée) ou à arche basse (pied plat) ainsi qu’un muscle trop tendu en arrière (rétraction des chaines postérieures) peut augmenter les contraintes sur le tendon d’Achille.
À mesure que nous vieillissons, le tendon devient moins souple et moins capable d’absorber les contraintes répétées. De même quand on vieillit, le tendon présente plus de difficultés à ce régénérer.
Finalement, de petites lésions « dégénératives » se développent dans les fibres du tendon. Le corps essaie de réparer ces déchirures. Parfois le processus de réparation est réussi. Cependant, parfois le tendon est dépassé et il ne peut pas guérir complètement. Au lieu de cela, le tendon devient douloureux et enflé, et il peut casser.
La combinaison du processus de dégénérescence et de réparation du tendon est appelée tendinopathie (ou parfois « tendinite »).
Parce que l’enveloppe du tendon (tenosynovium) peut être inflammatoire et entrainer des douleurs, on peut aussi parler de tenosynovite.
Parfois le tendon devient affaibli par le processus dégénératif et il peut déchirer complètement.