Anesthésie
Une consultation préopératoire avec un médecin anesthésiste-réanimateur est obligatoire. Ce médecin vous expliquera, lors de cette consultation, les modalités et les choix possibles d’anesthésie adaptée à la chirurgie et à vos problèmes de santé. Il fera également le point sur vos traitements médicamenteux.
De nouveaux traitements pourront être mis en place, que cela soit avant ou après l’intervention. Les plus fréquemment utilisés sont des anticoagulants, des antibiotiques, des antalgiques, des anti-inflammatoires… Ils comportent bien sûr des risques spécifiques.
L’anesthésie opératoire est le plus souvent loco-régionale (anesthésie englobant un segment de membre, de la jambe aux orteils) car c’est l’anesthésie la moins dangereuse et elle permet dans un grand nombre de cas d’avoir une action antidouleur extrêmement intéressante qui va permettre de diminuer la prise de médicament. Une transfusion sanguine est exceptionnelle dans ce type de chirurgie où le saignement est très limité.

Installation
Au bloc opératoire, vous serez installé le plus souvent à plat dos. Les incisions sont généralement minimes. Le recours à un garrot est habituel, pour interrompre temporairement l’arrivée de sang au niveau de la zone opératoire. Celui-ci peut être mis en place au niveau de la cuisse ou de la jambe. Les techniques chirurgicales sont nombreuses.
Elles sont le plus souvent réalisées sous endoscopie (c’est à dire l’introduction d’une caméra dans votre corps). On diminue ainsi, de façon très importante, le risque de complication.
Quand cela n’est absolument pas possible, on réalise l’intervention à ciel ouvert (c’est-à-dire sous le contrôle de la vue). Lors de votre passage au bloc opératoire, ne vous étonnez pas si l’on vous demande plusieurs fois votre identité, le côté à opérer (à votre arrivée, lors de votre installation…) : c’est une procédure obligatoire pour tous les patients.
L’opération
Le but d’une opération est de supprimer le contact entre le tendon et l’os.
Il s’agit d’introduire une caméra minuscule (l’arthroscope) qui permet un geste chirurgical précis par un trou réduit. Cette méthode permet au praticien, à son niveau, de diminuer les incisions faites au corps et par là-même de réduire au maximum les possibles complications
Les gestes associés
En cas de troubles architecturaux du pied, la calcanéoplastie n’est qu’une étape de la correction.
La fermeture
Les incisions sont très petites et sont fermées à l’aide de fil. La plaie se referme spontanément et elle est étanche au bout de 48 heures.
La durée de l’intervention
L’intervention dure environ 30 mn.
Sauf cas exceptionnel, la chirurgie se déroule en ambulatoire. Vous pouvez donc regagner votre domicile le soir même.
Transfusion ?
Aucune transfusion n’est nécessaire par la suite lorsque la calcanéoplastie est un geste isolé.