LES TRAITEMENTS
Le traitement médical
Le repos et l’arrêt de l’activité responsable des douleurs suffisent généralement à améliorer les symptômes. Les activités sans impact comme la natation ou le vélo peuvent être tolérées si non douloureuses.
En l’absence d’amélioration, une immobilisation du membre peut être nécessaire par chaussure de décharge, botte amovible, semelles orthopédiques voire une botte résine.
Il peut également être nécessaire d’éviter tout appui jusqu’à consolidation osseuse. Dans ce cas, des injections d’héparine contre le risque de phlébite (caillot sanguin) seront à faire réaliser quotidiennement par une infirmière jusqu’à la reprise de l’appui. La marche est possible à l’aide de béquilles ou d’un déambulateur.
Votre médecin peut vous prescrire des médicaments contre la douleur et une supplémentation par vitamine D et calcium si nécessaire. Enfin, votre médecin peut vous prescrire un bilan d’ostéoporose si nécessaire.
La fracture de fatigue consolide habituellement entre 45 et 90 jours.
Ses limites
Les risques de la fracture de fatigue incluent l’absence de consolidation (pseudarthrose), la consolidation en mauvaise position (cal vicieux) et la récidive de la fracture (plus fréquente chez le patient présentant une ostéoporose).
Le traitement chirurgical
Dans la majorité des cas, la fracture de fatigue consolide à l’aide d’un traitement conservateur.
Dans de rares cas, en l’absence de consolidation (pseudarthrose), la chirurgie s’avère nécessaire. La fracture est alors fixée à l’aide de plaque et/ou vis, voire nécessite l’ajout de greffe osseuse prélevée sur la crête iliaque (bassin).