Les traitements médicaux
- La prise de médicaments anti-inflammatoires, le repos et/ou la modification d’activités, la perte de poids peuvent permettre de diminuer les phénomènes inflammatoires aigus.
- Des semelles orthopédiques peuvent corriger des troubles architecturaux de l’arrière-pied pour diminuer les contraintes mécaniques sur ces tendons.
- La kinésithérapie, la cryothérapie (thérapie par la glace), la chaleur ou les ultrasons peuvent être utilisés pour réduire le gonflement et la douleur. A mesure que les symptômes s’améliorent, des exercices peuvent être ajoutés pour renforcer les muscles et améliorer l’amplitude des mouvements et de l’équilibre.
- L’injection de PRP. c’est une alternative intéressante et prometteuse mais il n’y a pas encore aujourd’hui de preuve que cela fonctionne.
- Attention, les infiltrations de corticoïdes ne sont pas recommandées car ils sont nocifs pour le tendon qui est déjà malade.
Leur limite
En l’absence d’amélioration avec le traitement médical ou en cas d’aggravation, il est possible d’envisager une prise en charge chirurgicale.
Quand faut-il opérer ?
Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour réparer le ou les tendons et les structures de support du pied. Le chirurgien du pied et de la cheville déterminera la procédure la plus appropriée en fonction de l’état du tendon et du mode de vie du patient.
Le traitement chirurgical
Votre chirurgien peut recommander un traitement chirurgical si la douleur ne s’améliore pas avec du repos. Le traitement non chirurgical peut durer jusqu’à un an avant d’envisager une intervention chirurgicale. S’il y a déchirure, c’est à dire une fente qui s’étend sur la longueur des tendons, votre chirurgien pourrait envisager de la nettoyer.
Enfin, si le tendon est très abîmé, votre chirurgien devra peut-être réséquer le tendon et connecter le Longus et le Brevis ensemble. Seul le tendon specifique impliqué doit être traité. Parfois, les deux peuvent être impliqués.
Il est très important d’essayer d’intervenir avant la rupture. Si c’est le cas, l’intervention peut donc être réalisée par des petits trous à l’aide d’une micro caméra positionné autour des tendons. On appelle cette technique: la tendinoscopie, c’est à dire endoscopie autour des tendons. Après la chirurgie, la kinésithérapie est un élément important de la rééducation ;lien vers protocole rééducation après arthroscopie