LES DIFFERENTS TRAITEMENTS D’ UNE FRACTURE DU LISFRANC
Les traitements médicaux
Le traitement consiste alors en une immobilisation du pied et de la cheville par une attelle plâtrée/résine ou une attelle amovible, sans appui pendant 45 jours environ puis avec un appui sur le talon pendant 45 jours. Il faut garder le pied surélevé pour favoriser la diminution de l’œdème et un traitement par injection contre le risque de phlébite sera instauré si l’appui n’est pas autorisé.
Votre médecin peut vous prescrire des médicaments contre la douleur si besoin.
A l’issue, l’appui complet pourra débuter ainsi que la rééducation.
Leurs limites
L’immobilisation seule est envisagée uniquement si la fracture n’est pas déplacée, ou dans le cas de patients extrêmement fragiles.
Le traitement chirurgical
Le traitement consiste en une réduction et fixation des fractures à l’aide de vis et plaques.
Après la chirurgie, le pied est immobilisé à l’aide d’une attelle plâtrée ou d’une botte amovible pendant 45 jours. L’appui n’est pas autorisé pendant 45 jours environ, puis sera autorisé sur le talon pendant 45 jours. Le pied doit être surélevée afin de diminuer l’œdème et un traitement par injection contre le risque de phlébite sera instauré.
A l’issue, la rééducation pourra débuter.
Il peut être nécessaire d’enlever le matériel chirurgical après 90 jours.
Ses limites
L’intervention doit être réalisée dans les 21 jours suivant la fracture.
Les risques si on n’opère pas
L’intervention chirurgicale n’est envisagée que si la fracture est déplacée ou à haut risque de déplacement. En l’absence de chirurgie dans ces cas décrits, la fracture peut consolider en mauvaise position (cal vicieux), ne pas consolider (pseudarthrose), provoquer une arthrose précoce du médio-pied, entraîner des douleurs chroniques, un œdème (gonflement du pied) chronique et des problèmes sur la peau à type d’ouverture, plaie chronique, nécrose.