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DANS LES JOURS QUI SUIVENT…

Douleur
Chaque organisme perçoit différemment la douleur. Des traitements adaptés permettent de la contrôler. Si vous avez mal, n’hésitez pas à en parler à votre chirurgien, il existe toujours une solution.

Fonction
Tout de suite après l’opération, on vous met une chaussure spéciale à semelle rigide
(chaussure de décharge) par-dessus le pansement. Grâce à cet équipement, vous pouvez sortir de l’hôpital en marchant.

Autonomie
Dès les premiers jours, vous pouvez vous déplacer seul(e) grâce à la chaussure de
décharge.

Retour à domicile
Vous pouvez sortir le soir même de l’opération (hospitalisation ambulatoire) ou dans les 48 heures.Le chirurgien peut également prescrire des séances de rééducation avec un kinésithérapeute à partir de la troisième semaine après l’opération.

Principaux soins
Vous prenez des médicaments pour limiter la douleur. Ils vous sont prescrits à votre sortie de l’hôpital.

Certains patients sont particulièrement sensibles à la formation de bouchons de sang (caillots) dans les veines (phlébite). Pour eux, un traitement pour fluidifier le sang
(anticoagulant) peut être utile. Vous gardez la chaussure de décharge pendant trois à quatre semaines après l’opération pour vous aider à marcher.

L’avant pied a tendance à gonfler suite à l’opération (œdème). Pour limiter ce
phénomène, placez votre pied plus haut que votre cœur le plus souvent possible, notamment la nuit. Ne restez pas assis(e) ou debout sans mouvement pendant de longues périodes. Il est également conseillé de prendre de la vitamine C pour éviter des complications liées à ces gonflements.
Vous pouvez recommencer à marcher le plus rapidement possible, car c’est la marche qui permet la consolidation des os avec une bonne répartition du poids du corps sur le pied. De plus cela favorise la récupération et la diminution des œdèmes.

Le suivi
Le pansement doit être enlevé à 15 jours et vous aurez un rendez-vous au bout de six semaines. Il faut suivre rigoureusement les consignes de votre médecin, aller aux rendez-vous qu’il programme, et, s’il vous en propose, passer les examens de contrôle. C’est important.

LE RESULTAT

Douleur
Il arrive souvent que la douleur soit plus forte au bout de trois à quatre semaines, lorsque vous commencez à marcher sans la chaussure spéciale qui maintient votre pied (chaussure de décharge). Douleur et gonflement disparaissent lorsque la cassure réalisée entre les os par le chirurgien est consolidée, c’est-à-dire entre quarante cinq jours et trois mois après l’opération. Néanmoins, il faut savoir qu’un patient sur cinq environ conserve un œdème important au delà de trois mois suite à une DMMO. Le résultat est souvent moins bon lorsque l’on est opéré à un stade plus avancé de la maladie et que l’articulation est déjà usée (arthrose). La chirurgie améliore cependant la situation.

Autonomie
Le fonctionnement de votre pied dépend de la rééducation et de la présence ou non d’arthrose sur vos articulations. Il faut protéger votre pied, c’est pourquoi l’arrêt de travail dure de six semaines à trois mois si votre activité professionnelle nécessite une station debout prolongée ou de longs trajets à pied. Vous pouvez recommencer la natation et le vélo après la troisième ou quatrième semaine. Nager est même vivement recommandé une fois la cicatrisation obtenue pour accélérer la récupération. Les sports nécessitant un contact sol pied (course à pied, tennis, football…) redeviennent possibles après environ quatre mois.
Comptez six mois pour le marathon. Evitez de porter des chaussures de forme inadaptée, à talons de plus de 4 centimètres, ainsi que vos anciennes chaussures déformées. N’hésitez pas à interroger votre médecin si vous avez un doute sur les risques liés à l’une
ou l’autre de vos activités.

LES RISQUES

L’équipe médicale qui s’occupe de vous prend toutes les précautions possibles pour
limiter les risques, mais des problèmes peuvent toujours arriver. Nous ne listons ici que les plus fréquents ou les plus graves parmi ceux qui sont spécifiques de cette intervention.
En fonction de votre état de santé, vous êtes plus ou moins exposé(e) à l’un ou l’autre de
ces risques.

Pendant l’intervention
Des difficultés peuvent se poser chez les personnes possédant des os particulièrement fragiles qui risquent de se casser. Exceptionnellement, des muscles, des tendons, des ligaments, des nerfs ou des vaisseaux sanguins peuvent être abîmés accidentellement, avec pour conséquence possible la formation d’une poche de sang (hématome) ou une perte de sensibilité de certains endroits du pied.

(SFAR) a reconnu la chirurgie mini-invasive de l’avant-pied comme ne présentant pas de risque de phlébite et d’embolie, sauf cas particulier. En effet, lorsque la circulation sanguine est mauvaise, le fait de ne pas bouger après l’opération favorise la formation de caillots. Si le médecin juge ce risque important, il vous donne un traitement pour l’éviter.
Rarement, les os ne se soudent pas correctement (pseudarthrose).

Si vous avez les os fragiles (ostéoporose), les vis utilisées risquent de mal tenir, rendant la
consolidation plus difficile. A cause des coupes réalisées sur les os (ostéo-tomies) et de l’immobilisation partielle qui suit l’intervention, vos os sont moins solides et risquent de se casser plus facilement (fracture). Le risque est plus important si vous avez de l’ostéoporose, néanmoins il est très rare que cela arrive. Certaines de ces complications peuvent nécessiter des gestes chirurgicaux complémentaires ou une nouvelle opération. Rassurez-vous, votre médecin les connaît bien et met tout en œuvre pour les éviter.

Après l’intervention
Dans 5 à 10% des cas, des douleurs persistent après l’opération. Le chirurgien détermine alors avec vous si une autre intervention est nécessaire. Parfois il n’y a pas d’autre solution que de vivre avec les douleurs restantes.

Si vous fumez, l’équipe médicale vous demande d’arrêter avant l’opération car il y a un risque de mauvaise cicatrisation liée aux substances nocives contenues dans la cigarette.

L’invasion de la zone opérée par des microbes (infection) est extrêmement rare. Elle peut
être très longue à traiter, entraîner une raideur de l’articulation, ou atteindre l’os et revenir
régulièrement (infection chronique). C’est la raison pour laquelle si vous avez une infection à un autre endroit du corps, le médecin peut juger nécessaire de remettre l’opération à plus tard.

Il ne faut pas prendre certains médicaments qui favorisent les infections (votre médecin peut vous indiquer lesquels, n’interrompez aucun traitement sans avis médical). Certaines maladies, comme le diabète, rendent les patients plus sensibles à ce type de problème.

Chez les personnes sensibles à la formation de bouchons de sang (caillots), ces bouchons peuvent se former et se coincer dans les veines de la jambe (phlébite) ou des poumons (embolie). La Société Française d’Anesthésie et de Réanimation.

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