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LES DIFFERENTS TRAITEMENTS DE L’OS NAVICULAIRE ACCESSOIRE

Les traitement médicaux

Le traitement initial de l’os naviculaire accessoire comporte:

– La prescription d’antalgiques et d’anti-inflammatoires par votre médecin.
– L’application de glace 20 min, 2-3 fois par jour.
– La réalisation de semelles orthopédiques par un podologue permettant d’éviter l’appui sur l’os naviculaire et l’insertion du tendon tibial postérieur.
– Le repos et l’éviction des activités responsables des symptômes.
– Une immobilisation par attelle sans appui est parfois nécessaire en phase aiguë pendant quelques semaines.
– La kinésithérapie avec des exercices d’étirements et de renforcements musculaires (fiche autorééducation).
– Dans certains cas, une infiltration de corticoïdes peut être indiquée.

Leur limite

L’évolution est assez longue, plusieurs mois et les symptômes peuvent récidiver.

Quand faut il opérer

En cas d’échec des traitements médicaux ou de récidive, une intervention chirurgicale peut être proposée.

Le traitement chirurgical

Le traitement chirurgical principal consiste à retirer l’os naviculaire accessoire et à réinsérer le tendon tibial postérieur sur le naviculum.

Leur limite

La récupération peut être assez longue, plusieurs mois et la récupération dépend des déformations associées, notamment un pied plat.

Les risques si l’on n’opère pas

Les douleurs peuvent progresser et devenir invalidantes. Un déficit du tendon tibial postérieur peut apparaître et engendrer une déformation en pied plat qui peut également progresser vers une déformation de plus en plus sévère avce une arthrose associée.

 L’ OPERATION QUI VOUS EST PROPOSEE

 Anesthésie

Une consultation préopératoire avec un médecin anesthésiste-réanimateur est obligatoire. Ce médecin vous expliquera, lors de cette consultation, les modalités et les choix possibles d’anesthésie adaptée à la chirurgie et à vos problèmes de santé.

Lors de cette consultation, il sera également fait le point sur vos traitements médicamenteux. De nouveaux traitements pourront également être mis en place, que cela soit avant ou après l’intervention. Les plus fréquemment utilisés sont des anticoagulants, des antibiotiques, des antalgiques, des anti-inflammatoires… Ils comportent bien sûr des risques spécifiques.

  • L’anesthésie opératoire est le plus souvent locorégionale (anesthésie englobant un segment de membre, de la jambe aux orteils) associée à une anesthésie générale.
  • L’anesthésie loco-régionale permet dans un grand nombre de cas d’avoir une action antidouleur extrêmement intéressante qui va permettre de diminuer la prise de médicament.
Echographie pour suivi post-opératoire

Réalisation de l’anesthésie au bloc opératoire. L’équipe d’anesthésie de la clinique du sport de Mérignac sont des experts reconnus dans l’anesthésie loco-régionale. Ils utilisent L’échographie qui sécurise grandement le geste. Certains membres de l’équipe sont également formés au techniques d’hypnose.

Installation

Au bloc opératoire, vous serez installé à plat dos, parfois légèrement incliné vers le côté opposé à celui de l’opération. Les incisions sont variables selon les techniques, de plusieurs mini-incisions à une incision unique de quelques centimètres. Le recours à un garrot est habituel, pour interrompre temporairement l’arrivée de sang au niveau de la zone opératoire. Celui-ci peut être mis en place au niveau de la cuisse ou de la jambe. Les techniques chirurgicales sont nombreuses. Elles sont le plus souvent réalisées sous endoscopie (c’est à dire l’introduction d’une caméra dans votre corps). On diminue ainsi de façon très importante, le risque de complication. Quand cela n’est absolument pas possible, on réalise alors l’intervention à ciel ouvert (c’est à dire sous le contrôle de la vue). Lors de votre passage au bloc opératoire, ne vous étonnez pas si l’on vous demande plusieurs fois votre identité, le côté à opérer (à votre arrivée, lors de votre installation…) : c’est une procédure obligatoire pour tous les patients.

L’ouverture

Le geste principal de résection de l’os naviculaire accessoire est réalisé à ciel ouvert. Une incision d’environ 4-5 cm est faite sur le côté médial du pied.

Le geste

L’intervention chirurgicale consiste à retirer l’os naviculaire accessoire et à réinsérer le tendon tibial postérieur sur le naviculum à l’aide de matériel d’ostéosynthèse (ancres, vis).

Traitement de l'os naviculaire accessoire

Les gestes associés

Parfois des gestes de correction d’une déformation comme le pied plat peuvent être associés.

La fermeture

L’incision est fermée par des fils résorbables. Le pansement n’a pas besoin d’être refait jusqu’à la prochaine consultation de contrôle à 10/15 jours.

La durée de l’intervention

Le geste chirurgical est généralement inférieur à 1h si isolé.
Sauf cas exceptionnel, la chirurgie de l’os naviculaire accessoire se déroule en ambulatoire. Vous pouvez donc regagner votre domicile le soir même.

Transfusion ?

L’intervention chirurgicale est réalisée sous garrot afin de minimiser le risque de saignement. Aucune transfusion n’est nécessaire par la suite.

Texte produit en collaboration avec les patients et les soignants.
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Merci de nous adresser vos suggestions et remarques.

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